Tout d’abord, il est important de savoir que seul le père biologique peut avoir tous les marqueurs génétiques en commun avec l’enfant, quand il y a un ou deux marqueurs non compatibles, on ne peut affirmer ou infirmer la paternité, mais quand il y a plus de trois marqueurs non compatibles, la paternité est exclue à 100 %. Ainsi, il y a des cas où le résultat de reconnaissance de paternité est inconcluant, car un ou deux marqueurs génétiques ne sont pas compatibles entre le père présumé et l’enfant. Dans ce cas-là, le pourcentage de paternité obtenu varie généralement de 85 à 98 %. Cela est dû à plusieurs raisons, la plus commune est celle d’une ou de deux mutations de l’ADN de l’enfant, qui se traduit comme on l’a dit précédemment, sous forme d’exclusion d’un ou de deux marqueurs génétiques, ce qui apparaît dans votre rapport de résultats comme un ou deux loci qui ne sont pas compatibles entre l’enfant et le père présumé. Une autre des raison est la possibilité que le père présumé ne soit pas le père biologique de l’enfant, mais un parent proche, comme par exemple, un oncle, un demi-frère, etc. Finalement, il se peut également que le père présumé ne soit ni le père biologique de l’enfant ni aucun parent proche. La solution pour obtenir un résultat concluant est d’apporter l’échantillon de la mère. Celui-ci permettra de savoir si l’exclusion de l’un ou des deux loci sont dû à une mutation de l’ADN de l’enfant, si le père présumé est un parent proche et non le père biologique, ou si le père présumé n’est ni le père biologique, ni un parent proche, car l’échantillon de la mère à permit de faire apparaître de nouvelles exclusions dans les loci analysés et par conséquent apparait comme une exclusion de paternité. Si l’échantillon de la mère ne peut-être apporté, dans ce cas-là il faudra faire un test étendu, c’est-à-dire l’analyse de plus de 16 marqueurs génétiques.